Regards brefs et intenses, entre Madou et Porte de Namur

J’attendais le métro à Madou, vers 18h15, les yeux rivés sur mon stupide écran de GSM, avant qu’ils ne croisent les tiens une première fois - je fus troublé. Tu portais un long cardigan gris, des jolies petites chaussures-bottines noires.

Le métro arrivé, nous nous y sommes engouffrés, rejoignant la foule de gens rentrant chez eux après leur journée de boulot. J’ai à nouveau levé les yeux vers toi, et toi aussi, à la même seconde, et cette fois je fus comme foudroyé.. j’ai détourné le regard pour me donner une contenance, comme un con, plutôt que d’entamer la conversation, et nous avons continué notre chemin debout l’un à côté de l’autre. Je m’en mords un peu les doigts, j’aurais du te parler.. tu as continué ta route jusqu’à Porte de Namur, où tu es descendue et a disparu dans la foule empressée. Je ne peux plus compter que sur un petit coup du destin pour avoir la chance de te revoir. Écris moi si le coeur t’en dit…

    Détails

  • Métro2à Madou.
  • Une rencontre faite le 12 septembre 2017.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le mardi 12 septembre.